Au sujet d'antioche

photo antioche
Le rocher d'Antioche
photo chassiron
Le phare de Chassiron

Ce serveur a longtemps ete un pentium 100 avec 32Mo de RAM, sous les versions successives de NetBSD (actuellement 1.5.2). A partir de fevrier 2002, ca a ete un Pentium Pro 200 avec 256 Mo de RAM, puis un biprocesseur PIII-1Ghz avec 1Go de RAM (le serveur CVS anonyme est reellement gourmand en mémoire, comme le montre les graphes MRTG (voir plus bas)) a partir de aout 2004. Depuis avril 2009 c'est un athlon X2 4850e avec 4Go de RAM. Il supporte un serveur www, ftp, rsync, sup et cvs anonyme (tout ca pour le mirroir officiel NetBSD en France), et gère également mon mail. Les différents paramètres du système sont enregistrés par le logiciel mrtg, et restitués sous forme de graphe. Le passage à la NetBSD 1.5 m'a permis de mettre en place des disques redondants (RAID-1) grace au driver RAIDframe, et ainsi d'ameliorer la fiabilité à moindre coût.

Amateur de navigation (à voile!), j'ai pris l'habitude de donner des nom de phares, boués ou balises à mes machines; c'est plus original que des noms de voitures ou des prénoms féminins. Antioche est un phare situé sur un rocher à la pointe nord de l'ile d'Oléron (non loin du phare de Chassiron, qui a été le nom de ma première machine). Antioche est également le nom d'un pertuis dont le phare du même nom balise l'entrée. Les photo ci-dessus sont extraites du site de Saint-Denis d'Oleron, ou vous trouverez plus de détails sur Chassiron et Antioche

La première machine apellée antioche était une Decstation 5000/200 tournant NetBSD/pmax, et m'a servi de station de travail (et de passe-temps) pendant mon service militaire. Elle a été la premiere machine mips sous NetBSD à avoir les librairies partagées. En arrivant au lip6, j'ai remonté une machine à partir de pieces détachées: un processeur 486dx/33, 8Mo de RAM, de vieux disques durs 5 pouce double hauteur casés comme j'ai pu dans un boitié annexe (très efficace comme chauffage). Cette machine m'a servi de serveur web, ftp et mail expérimental. Elle a évoluée au fur et à mesure des pieces détachées que j'ai pu trouver (un dx4/100, 16Mo de RAM supplementaires, un quatrième disque dur). En avril 99 j'ai pu recuperer un pentium 100 avec 32Mo de RAM, et l'équipe réseaux et performances a fourni une carte reseau 100Mbs et deux disques dur de 18Go pour monter un second mirroir NetBSD en France.

Pendant ces années de service NetBSD s'est montré etre un système très robuste, résistant parfaitement aux coupures de courant intempestives de jussieu (à noter que ces vieux disque dur sont très solide aussi), la ou nos machines Linux ou Solaris nous donnaient du soucis. Je ne saurais que recommender cet exellent système d'exploitation pour vos serveurs ou stations de travail !

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